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    C'est le titre de mon article publié

    en hommage au poète roumain Lucian Blaga (1895-1961):

    Claudepierre Tigirlas, Luminitza. « Parfaire le sacré sans pardonner l’amour », L'en-je lacanien, vol. 31, no. 2, 2018, pp. 103-155.

    Je remercie chaleureusement la revue L'en-je lacanien et tout particulièrement Michel Bousseyroux, son directeur, qui renouvelle sa confiance dans mon écriture, cette fois sur un sujet étrange et étranger à la culture française.

    On peut trouver mon texte sur Cairn.info :

    Parfaire le sacré sans pardonner l’amour

    Luminitza C. Tigirlas

     

     

     

     


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    ... avec Jean Pierre Vidal / son livre  dans ma bibliothèque

     

    Nudités heureuses, accordées au monde dans une nécessité qui est joie.

    Diversité infinie des formes de la Vie

    minérale végétale animale humaine

    cosmique

    où je me trouve relié par nature sous le ciel dans

    l'air et devant l'océan.

     

    Les choses sont simples

    le ciel les nuages

    la forêt sans limites

    le sable le soleil

    et les corps nus infimes provisoires nécessaires

     

    C'est comme si je n'existais plus

    ma vie est calme réduite au souffle

    la parole se fait rare heureuse

    il n'y a plus de guerre entre le monde et moi

    une bienveillante indifférence

    m'accueille et me donne forme

    l'angoisse se dissout dans le vaste

    qui m'enclot sans m'étouffer. 

     

     

    Jean Pierre Vidal, "Exercice de l'adieu", éditions Le Silence qui roule, 2018, p. 21-22.

    (Fragment publié avec l'aimable permission de l'auteur.)

     

     

     

     

     

     

     


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    ...avec Michai Eminescu (1850-1889)

     

    QUAND VOUS PARLEZ, je fais la sourde oreille, 

    Point ne vous blâme et point ne vous approuve.

    Dansez-vous? à cela nulle merveille:

    Point ne vous blâme et point ne vous réprouve.

    Mais personne ne me fera jamais

    Virevolter, danser contre mon gré.

    Car je suis ainsi fait : la vérité,

    Mon coeur est seul qui me la peut donner.

     

     

    Michai Eminescu, Poésies Poezii,

    Traduction du roumain par Jean-Louis Courriol, édition bilingue,

    Paris, NON LIEU, 2015, p. 109.

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mihai_Eminescu 

     

     

     

     

     

     

     

     


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    ...rochers crucifiés ... avec Stéphane Barsacq

     

    Ce choc l'autre soir, en écoutant de la musique pour la première fois depuis si longtemps : corps déchiré, dilaté, flottant, cette tension de tout l'être, ramassé dans chaque nerf. Les sens en éveil. Un à un, remis. Voilà, ce corps m'appartenait enfin, ne m'appartenait plus. Quelque chose m'avait saisi et dépassé dans la joie: je ne m'appartenais plus autrement qu'en esprit. 

     

    La joie ? Sans cause extérieure à elle-même, un point étendu, ouvert à l'altérité. Voir les choses, en recevoir la leçon, n'en tirer aucune leçon, participer. Être. Être la mer. Être les rochers. Être l'horizon. Être au nom du ciel. Devenir le ciel, la mer et les rochers crucifiés. 

     

     

    Stéphane Barsacq, Mystica, Revue NUNC /éditions de Corlevour, 2018, p. 88.

    (Fragment publié avec l'aimable permission de l'auteur.)

     

     

     

     


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    La présentation de l'éditeur Franck Joannic:
     
    Publiée elle aussi pour la première fois dans la revue, Luminitza C. Tigirlas propose dans L’Ampoule n°4 l’une des nouvelles les plus surprenantes de ce numéro avec sa « Fureur d’ascite ».

    Impossible de résumer ce texte étrange et dérangeant, dont voici les premières lignes :

    « Toiles de tente : trois tourelles pointues, blanc aigu. L’image rappelle un conte ou un cirque ambulant. Un seul regard jeté dehors et l’enfance est là. Bâche rosâtre, une bande de coutil ou de plastique enroulé, une sorte de boudin assez large — ce sont les contours d’un grand rectangle, presque un carré, étendu par terre sous mes yeux qui guettent du troisième étage. Tout cela a surgi en une journée sur le terrain vague d’en face, devenu à sa manière un parc. La végétation pousse en liberté depuis toutes ces années où le lieu a été abandonné en jachère. Le lendemain la neige a recouvert le tout. Une neige de fin février qui a exécuté en vitesse son tango vespéral pour s’enfuir en fin de matinée. La couleur du ruban étalé en bas reste vivifiée par l’humidité et me fait penser à un cordon de fuchsias pourpres fraîchement fauchés et sacrifiés à je ne sais quelle déité des figures géométriques. » 



    La revue (94 pages, 12 euros) peut être commandée en ligne : http:// www.editionsdelabatjour.com /2018/11/ l-ampoule-hors-serie-n-4.ht ml
     
     
     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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