• L'œil trace sur le toit blanc

     

     

     

      Ainsi naît la solitude       ...avec Roberto Juaroz

     

    L'œil trace sur le toit blanc

    une mince raie noire.

    Le toit assume l'illusion de l'œil

    et devient noir.

    La raie s'efface alors

    et l'œil se ferme. 

     

    Ainsi naît la solitude. (V, 11)

     

     

    Roberto Juaroz, Poésie verticale, Traduit de l'espagnol (Argentine) par Roger Munier,

    Fayard, 1989, p. 94.

     

     

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