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Le ciel est limpide jusqu’à...
Idiome …avec Andrea Zanzotto
Le ciel est limpide jusqu’à
être inconnu
Tout est intoxiqué par le soleil
Moi, sous lui, je tousse en ce
Bruissement d’êtrifications
et je suis distrait,
des plus distraits par la violence
d’un froid
qui ne fait pourtant rien de mal
Je lorgne des solitudes
Autrefois miennes désormais uniquement
à elles-mêmes
Tous les reproches semblent se calmer
en reflétant
Tout est distraction et
peut-être moins, un
peu moins que prévu, peine
Andrea Zanzotto, Idiome, José Corti, 2006, p. 193.
Tags : Luminitza C. Tigirlas lit Andrea Zanzotto
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