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Par l'aiguille du sel
C'est le titre de mon nouveau livre de poésie qui paraît le 1 juillet 2021
aux éditions du Cygne, Paris, que je remercie encore pour avoir cru dans ma fibre saline.
Les textes ouvrent le mot Sarmatienne que la mère prononce, elle sème ses paroles dans les sillons antédiluviens, à savoir les traces salines de la mer asséchée des Sarmates.
Le sel figure une morsure du sensoriel, de tous les sens de l’humain et de l’inhumain, de la bête sommeillant et se lignifiant en nous comme dans les sarments des vignes, il se dépose aussi dans les lacrymatoires qu’on y accroche au printemps…
Le sel grignote la fibre langagière transmise par Sonya, l’aïeule d’une lignée, d’un alphabet proscrit et d’une Mer Sarmatienne refoulée. En Moldova post-sarmatienne / le nom du sel / s’éternise dans le sanscrit : sare / Dites en longueur sa-a-are… e-e-e… / et le mot devient sacré. Avec ce vocable de l’enfance d’autres toponymes salins transportent la poésie pour faire vibrer sa nouvelle langue :
Mon souffle titube / devant le Quercy blanc…
Image de couverture : Doïna VIERU
https://www.atelierpassage.fr/professeurs/doina-vieru/
Le livre est disponible sur le site des éditions du Cygne:
Luminitza C. Tigirlas, Par l'aiguille du sel
et aussi à la Fnac, etc:
https://www.fnac.com/ia4578552/Luminitza-C-Tigirlas
Tags : Luminitza C. Tigirlas, Par l'aiguille du sel
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Commentaires
Formidable Luminitza! Je sui anchante!