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Doïna VIERU, Dessin: encre et taille sur planche de PVC
Après la mise en lumière de la couverture " Par l'aiguille du sel" déjà connue,
je vous dévoile ci-dessus le dessin original
de ma fille Doïna VIERU, artiste-peintre,
Ma fille Doïna habite Paris et j'ai hâte de faire le voyage de Montpellier
et de la revoir le 23 octobre 2021 (jour de son anniversaire!)
lors de ma signature avec les éditions du Cygne (stand 604) au Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice à Paris.
Avec les éditions du Cygne
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pour Esther Tellermann
La troisième fois sera le jour d’Esther
Jour du myrte avec ses vers en étoile,
ses voyages dans les lettres, ses virages
par la voix à l’essence allant
Esther est fille de l’hirondelle. Avec son livre
cachée dans le nom.
Ses ailes de-trembleront le monde —
par le geste affamé d’une parole
D’un mutisme ancien, la matière des mots frémit
Dans les interstices
quelqu’un chancelle à sanglots.
À l’aiguillage dans le poème d’Esther, le silence
grossit, il prend corps, il éclate
Le souffle s’anime —
un filon transparaît comme parole mortifuge
La troisième fois le jour naîtra d’Esther
( © Luminitza C. Tigirlas, Jour d’Esther et de myrte,
in Autres poèmes de la soif matinale, Série d'inédits, 2021. © Tous droits réservés )
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Le 30 juillet 2021 à 18h, j'ai le plaisir de vous inviter à ma lecture sur le Podium de la Maison de la Poésie de Montpellier: à côté d'autres poètes, je lirai quelques poèmes de mon nouveau livre de poésie "Par l'aiguille du sel", image de couverture Doïna VIERU, éditions du Cygne, 2021.
En lecture au Festival de poésie de Sète 2021
L'été 2021 (23-31 juillet) au stand de la Maison de la Poésie de Montpellier:
pour la première fois, je présente mes livres à Sète au Festival de poésie Voix Vives de méditerranée en méditerranée.
En signature, le 24 juillet 2021
En signature sur le Stand de la Maison de poésie de Montpellier,
le 30 juillet 2021
En lecture sur le Podium du Festival VOIX VIVES, le 30 juillet 2021,
à l'invitation de la Mason de Poésie de Montpellier.
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C'est le titre de mon nouveau livre de poésie qui paraît le 1 juillet 2021
aux éditions du Cygne, Paris, que je remercie encore pour avoir cru dans ma fibre saline.
Les textes ouvrent le mot Sarmatienne que la mère prononce, elle sème ses paroles dans les sillons antédiluviens, à savoir les traces salines de la mer asséchée des Sarmates.
Le sel figure une morsure du sensoriel, de tous les sens de l’humain et de l’inhumain, de la bête sommeillant et se lignifiant en nous comme dans les sarments des vignes, il se dépose aussi dans les lacrymatoires qu’on y accroche au printemps…
Le sel grignote la fibre langagière transmise par Sonya, l’aïeule d’une lignée, d’un alphabet proscrit et d’une Mer Sarmatienne refoulée. En Moldova post-sarmatienne / le nom du sel / s’éternise dans le sanscrit : sare / Dites en longueur sa-a-are… e-e-e… / et le mot devient sacré. Avec ce vocable de l’enfance d’autres toponymes salins transportent la poésie pour faire vibrer sa nouvelle langue :
Mon souffle titube / devant le Quercy blanc…
Image de couverture : Doïna VIERU
https://www.atelierpassage.fr/professeurs/doina-vieru/
Le livre est disponible sur le site des éditions du Cygne:
Luminitza C. Tigirlas, Par l'aiguille du sel
et aussi à la Fnac, etc:
https://www.fnac.com/ia4578552/Luminitza-C-Tigirlas
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Le site Oedipe le Salon publie mon texte "Le moindre de celle qui écrit", inspiré par la lecture du livre de Catherine Millot :
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alors qu'invisible, je restai à l'arrêt...avec Tomas Tranströmer
Pas de vides nulle part ici.
Merveille que de sentir mon poème qui grandit
alors que je rétrécis.
Il grandit, il prend ma place.
Il m’évince.
Il me jette hors du nid.
Le poème est fini.
(p. 125)
***
Las de tous ceux qui viennent avec des mots, des mots
mais pas de langage,
je partis pour l’île recouverte de neige.
L’indomptable n’a pas de mots.
Ses pages blanches s’étalent dans tous les sens !
Je tombe sur les traces de pattes d’un cerf dans la
neige.
Pas des mots, mais un langage.
(p. 244)
Tomas Tranströmer, Baltiques, Poésie / Gallimard, 2004, traduit du suédois.
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Pour Marc Caumel, collègue psychanalyste, dans l'au-delà
Si la parole perdue est perdue, la parole dépensée dépensée
Si la parole inentendue, improférée
Est improférée, inentendue:
Pourtant demeure la parole improférée, la Parole inentendue,
La Parole sans parole, la Parole dans
Le monde et pour le monde :
Et la lumière brilla dans la ténèbres à
à l'encontre du Monde le monde inapaisé continua de
tournoyer
Autour de la Parole silencieuse.
(Thomas Stearns ELIOT, La terre vaine et autres poèmes,
traduit de l'anglais par Pierre Leyris, éditions du Seuil, 1976, p. 133.)
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