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par le rebord de la nef
Quelqu’un m’attrape par le rebord de la nef
Bosch s’en fous il mène l’esquif à perte
La lune là voilà — une courbe embouée
par les œillades
de la Venus tellurique qui n’a qu’à faire
des bergers aux regards venteux
La nef penche
Quelqu’un m’installe un luth entre les mains
Ma bouche s’ouvre
Je suis la nonne qui chante
la faim des yeux devant la galette
(Luminitza C. Tigirlas, Poèmes de la soif matinale, Série d'inédits, 2018.)
Tags : Luminitza C. Tigirlas - Poèmes de la soif matinale
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