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    Luminitza C. Tigirlas, Eau prisonnière,

    collection Poésie du XXI siècle,

    Jacques André éditeur, 2022.

     

    Instants de métamorphose ajourent les poèmes de ce livre lorsque les mots libèrent une eau prisonnière, l’eau qui nous vient à la bouche avec le goût de vivre. Parfois inhibée, exclue de la mémoire, retenue et séparée dans l’écluse imaginaire du temps, c’est aussi l’eau de la soif d’amour et de l’attente ineffable.

    Se tenant sur un sol instable, un corps se déploie, il se dresse vers la lumière qui nous console, nous revigore par un don de parole : des embouchures apatrides / attendent tes lèvres / pour souffler la fin de l’exode.

     

    Ce nouveau livre de poésie,

    qui voit enfin le jour en janvier 2022, m'est particulièrement cher

    par une compagnie qui m'honore:

    car par ailleurs c'est grâce à Jacques André éditeur que la poésie de Lucian Blaga, poète roumain inscrit dans l'infini, paraît intégralement en France dans une somptueuse édition bilingue. 

     

    EAU PRISONNIERE

      

    Le livre "Eau prisonnière" peut être commandé en librairies et de préférence  chez l'éditeur sans frais de port :

     

    https://www.jacques-andre-editeur.eu/auteur/luminitza-c-tigirlas/

     

     

     

     

     


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     version Christine Durif-Bruckert

     

    Pause gravide

    au centre d'une tragédie qui ne peut s'éteindre. 

     

    La peinture atteint son plus profond dépouillement.

     

    J'entends les morts

    leur chuchotement.

    Ils reviennent

    ils annoncent la vie. 

    Retour de ce que 

    nous pensions de ne pas avoir vu

    pourtant déjà inscrit dans le tournoiement de l'oeil. 

     

    Je me suis mise à l'écoute des râles et de soupirs

    de l'obscurité

    (p. 61)

     

    Je suis prisonnière

    je me débats pour finir mon récit 

    quelque chose s'obstine sous les mots 

    se réverbère derrière l'oeil

    tourne  autour. 

    J'écoute l'image

    me raconter ce que je vois

    et respire.

    Les nuages ont blanchi

    comment s'arracher à l'infini

    lorsqu'il touche les ténèbres de si près? 

    Ces choses-là s'écrivent avec la chair et le sang. 

    (pp. 76-77)

     

    Christine Durif-Bruckert, L'origine d'un monde, éditions  Invenit, 2021.

     

     


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    Bonjour à toutes et à tous,


    Je vous convie très chaleureusement à une nouvelle séance publique de mon Séminaire "Création&Psychanalyse: réverbérations--La poésie à gorge déployée",

    une rencontre-entretien avec le poète James Sacré.

    Cet événement proposé dans le cadre des enseignements de l'A.L.I.-Languedoc-Roussillon  aura lieu

    le jeudi 25 novembre 2021 à 19h30

    dans la salle de l'Association VIA Voltaire, au 1 rue Voltaire, 34000 Montpellier.

    Entrée libre avec inscription préalable.

     

     


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     Doïna VIERU, Dessin: encre et taille sur planche de PVC

     

     

    Après la mise en lumière de la couverture " Par l'aiguille du sel" déjà connue,

    je vous dévoile ci-dessus le dessin original

    de ma fille Doïna VIERU, artiste-peintre,

    https://www.doinavieru.com/

     

    Ma fille Doïna habite Paris et j'ai hâte de faire le voyage de Montpellier 

    et de la revoir le 23 octobre 2021 (jour de son anniversaire!)

    lors de ma signature avec les éditions du Cygne (stand 604) au Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice à Paris.

     

    "Par l'aiguille du sel"

     

     

    Avec les éditions du Cygne

    "Par l'aiguille du sel"

     


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    pour Esther Tellermann 

     

    La troisième fois sera le jour d’Esther

    Jour du myrte avec ses vers en étoile,

    ses voyages dans les lettres, ses virages

    par la voix à l’essence allant

     

    Esther est fille de l’hirondelle. Avec son livre

    cachée dans le nom.

    Ses ailes de-trembleront le monde —

    par le geste affamé d’une parole

     

    D’un mutisme ancien, la matière des mots frémit

    Dans les interstices

    quelqu’un chancelle à sanglots.

    À l’aiguillage dans le poème d’Esther, le silence

    grossit, il prend corps, il éclate

    Le souffle s’anime —

    un filon transparaît comme parole mortifuge

     

    La troisième fois     le jour naîtra d’Esther

     

    ( © Luminitza C. Tigirlas, Jour d’Esther et de myrte, 

    in Autres poèmes de la soif matinale, Série d'inédits, 2021. © Tous droits réservés ) 

     

     

     


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    Le 30 juillet 2021 à 18h, j'ai le plaisir de vous inviter à ma lecture sur le Podium de la Maison de la Poésie de Montpellier: à côté d'autres poètes, je lirai quelques poèmes de mon nouveau livre de poésie "Par l'aiguille du sel", image de couverture Doïna VIERU, éditions du Cygne, 2021.

    En lecture au Festival de poésie de Sète 2021

     

    L'été 2021 (23-31 juillet) au stand de la Maison de la Poésie de Montpellier:

    pour la première fois, je présente mes livres à Sète au Festival de poésie Voix Vives de méditerranée en méditerranée.

     

     

    Avec mes livres au Festival de poésie de Sète

    En signature, le 24 juillet 2021

     

    Avec mes livres au Festival de poésie Voix Vives - Sète 2021

     

    En signature sur le Stand de la Maison de poésie de Montpellier,

    le 30 juillet 2021

     

    Avec mes livres au Festival de poésie Voix Vives - Sète 2021

     

    Avec mes livres au Festival de poésie Voix Vives - Sète 2021

     

     

    En lecture sur le Podium du Festival VOIX VIVES, le 30 juillet 2021,

    à l'invitation de la Mason de Poésie de Montpellier. 

     

     


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    C'est le titre de mon nouveau livre de poésie qui paraît le 1 juillet 2021

    aux éditions du Cygne, Paris, que je remercie encore pour avoir cru dans ma fibre saline.

     

    Les textes ouvrent le mot Sarmatienne que la mère prononce, elle sème ses paroles dans les sillons antédiluviens, à savoir les traces salines de la mer asséchée des Sarmates.

    Le sel figure une morsure du sensoriel, de tous les sens de l’humain et de l’inhumain, de la bête sommeillant et se lignifiant en nous comme dans les sarments des vignes, il se dépose aussi dans les lacrymatoires qu’on y accroche au printemps…

    Le sel grignote la fibre langagière transmise par Sonya, l’aïeule d’une lignée, d’un alphabet proscrit et d’une Mer Sarmatienne refoulée. En Moldova post-sarmatienne / le nom du sel / s’éternise dans le sanscrit : sare / Dites en longueur sa-a-are… e-e-e… / et le mot devient sacré. Avec ce vocable de l’enfance d’autres toponymes salins transportent la poésie pour faire vibrer sa nouvelle langue :

    Mon souffle titube / devant le Quercy blanc

     

     

     

    Image de couverture : Doïna VIERU

    https://www.atelierpassage.fr/professeurs/doina-vieru/ 

     

     

    Le livre est disponible sur le site des éditions du Cygne:

     

    Luminitza C. Tigirlas, Par l'aiguille du sel

    et aussi à la Fnac, etc:

    https://www.fnac.com/ia4578552/Luminitza-C-Tigirlas

     

     

     


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